lundi 26 octobre 2009

crise, quelle crise ?

Papillonnant sur la toile je me suis arrêté sur le blog de "David Bernard"


Je passerais sur l'aspect la trentaine assumé "crooner" de ce monsieur qui fais l'apologie d'un métier "psychologue consultant " qu'il aime et lui permet de vivre décemment. Heureusement qu'il y a encore des gens en apparence  qui ne sont pas touché par la crise, au moins il consomme pour les autres !

Là, où je veux en venir c'est que tout le monde parle comme une bête tentaculaire Dantesque. David évoque la capacité de changement qu'elle devrait susciter. Et je crois son discours intéressant.

Je tiens à préciser qu'elle est réelle dans l'esprit. Elle est concrète pour de nombreuse personne, augmentation des dossiers de sur-endettement, des expulsion domiciliaire ... elle  marque d'avantage un tassement. Comme si finalement "il n'y a pas d'issue"  pour reprendre les propos d'un gars croisé lors de mon dernier job dans un service logement. En fait la crise, elle est importante car elle prive les individus les plus faibles économiquement d'espoir à court terme. Elle désarme, démobilise "les banques ont failli tout perdre d'abord elles existent toujours donc le péril ?". Elle inscrit les personnes qui sont depuis quelques années déjà dans le "merdier".
Actuellement on nous assènent que les banques veulent retrouver leurs indépendances, leurs autonomies après les prêts qui leurs ont été octroyés.
Et nous devons dire amen ! OK ! qu'on m'explique comment elles vont réparer le désastre humain qu'elles laissent. Comment ne pas obtempéré à des propos altermondialiste de guerillas du quart monde.


je m'insurge car outre le ralentissement économique moi, j'assiste à une véritable mise à mort des "autres". Les autres font peurs mais ouvrons les yeux.  C'est le voisins de palier, le clochard, les clandestins. On a peur de qui ? nous sommes sur un terreau nauséeux où impunément Hortefeux porte des propos discriminants sur les auvergnats, où les identitaires font une persée. L'insécurité, la crise elle vient de notre défauts de réactions. Le silence tue !

Je refuse de dire qu'avant c'était mieux car c'est faire l'impasse de la réalité. Il faut faire face. De toute part, quand je parle avec les gens j'entends un discours de société sclérosé, qui c'est repliée rétractée. Un tel processus a mis des années ce n'est pas un épis évennement '" la crise" qui nous inscrits dans la morosité.
Cela fais 15 ans que tout le monde dit ça va mal, à l'école combien d'élèves ont été limité par cette rangaine tellement quotidienne qu'être heureux exprimer une émotion joie, colère est du délit.

Je suis d'un naturel pessimiste, mais je crois en l'humain. Je crois profondément qu'il peut changer. Mais pour cela il faut faire des concessions, nous ne pourront plus vivre comme mes parents, cela se prépare.

J'essaie de m'adapter de trouver des solutions à mon échelle.
J'organise des repas des voisins et des fêtes, je suis trésorière d'une association sur le développement équitable "durable", je suis dans plein de plan associatif et encore je trouve qu'il me faudrait en faire plus. Je compense mon absence de temps plein rémunéré par milles choses pour vibrer ne pas être écrasé.

J'assume l'antipathie  dont je fais l'objet car trop excentrique, exubérante, venant de personnes qui gagne 10 fois mon salaire, de leurs existence je n'en veux pas, ni de leurs peur.

Je sais il faut que je trouve mieux en terme de rémunération, j'y pense pour quelle vie ?
La crise est une occasion de changer, de pousser les limites d'éprouver ce qui n' a pas marcher et de faire autrement. C'est l'occasion de rebondir pour une nouvelle société, de nouveaux rapport entre les gens. A cela j'y crois.

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