LXIX Lao TSEU : TAO TE KING
Chez les soldats, il existe un dicton : plutôt de jouer au maitre, mieux vaut faire l'invité.
Plutôt que d'avancer d'un pouce, mieux vaut reculer d'un pied. C'est là ce qu'on appel marcher sans jambes, se battre sans bras repousser sans attaquer, contenir sans faire usage des armes.
Il n'est plus grand malheur que de sous-estimer l'ennemi. Si je sous-estime l'ennemi, je suis en danger de perdre mes richesses.
Quand deux armées s'entrechoquent au combat, le vainqueur est celui qui le fait d'un cœur lourd.
Bien voilà, où trouver de l'énergie pour continuer à se mobiliser dans une guerre qui n'a pas de nom car on s'en prends aux plus faibles la liste et aujourd'hui longue ( gens du voyage, précaire, chômeurs, tribunaux, salariés, SDF ....) Il me semble qu'il faut ne rien céder demeurer fixe dans ses convictions, avoir un idéal de respect et de dignité c'est utopique peut être ! et alors !
Il est utile de se tenir informer pour pouvoir répondre mais montrer qu'avec écoute on peut faire en sorte que les choses changent pour soi, pour les autres vouloir les changements maintenant car demain on ne sera plus, car demain il n'y en a pas.
Cela n'empêche pas de connaître son ennemi car comment mener bataille en ignorant qui il est, ce qu'il pense pour mieux le contrer et lui montrer son erreur. Le combat doit être mener que puis je perdre comme biens je n'ai rien et ma vie ne se résume pas à un amoncellement d'objets, de richesses, dont il faut sans cesse acquérir de nouvelles, en vain.
Ma seule richesse c'est mon souffle, ma vie mais il faut l'a faire vibrer, vivre et alors demain existera ( enfin je crois).
Des revers de médailles, des erreurs et alors !
Cette lutte contre le nouveau capitalisme, sous toutes ses formes , nous devons la mener pour nous même pour qu'un autre avenir soit possible ou l'humanité peut être prépondérante Liberté, égalité fraternité sont à repenser dans un monde sans frontières puisque économiquement elles n'existent plus pourquoi les accepter.
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